Par dessus-les toits, le ciel était
comme une page-blanche...
ce qui m'a inspiré ce montage-vidéo-poétique:
mardi 14 décembre 2010
mardi 23 novembre 2010
Eau-neige
Vous aimez l'hiver ? Vous aimez la neige ?
Photos-vidéo-montage poétique traitant de...
boff...la neige
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vendredi 6 août 2010
Zen près de la rivière
Le long de la rivière Jacques Cartier, il y a cette
piste cyclable, nommée '' la liseuse'' ... magnifique
endroit ! où il fait bon pédaler et s'arrêter...
A défaut de mots, cette vidéo décrit bien cette ambiance.
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lundi 5 juillet 2010
Chaque pas est poème
partage juillet 2010
jeudi 3 juin 2010
Jardins d'ailleurs
un ciel gris
teinté de vent
nos pas
rebroussent les pierres
remuant
les souvenances d'hier
fascination d'ombre-lumière
odeurs de varech
sous le vent
parfums intime du fleuve
rêveries au fil de l'heure
quand dorment
les hiboux
au loin
un voilier penché
pointe le Nord déboussole
tandis qu'un poème
enveloppé d'une bouteille
doucement dérive
vers une âme tendue
là-bas là-bas
dans les jardins d'ailleurs
Claude Antar Juin 2010
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mercredi 5 mai 2010
Patro St-Vincent-de-Paul,Québec
De profundis !
Pendant plus de cinq j'ai longé cette haute façade
de pierre,celle du Patro St-Vincent-de-Paul. Puis,
un bon matin de printemps, les démolisseurs
sont passés à l'attaque.
Le temps passe... Nous sommes assis sur
des ruines... et nous bâtissons sur de vieilles
pierres qui ont une histoire...
Un de ces jours, notre propre histoire
sera démolie...
Cendres et poussières... hihihii...
dimanche 2 mai 2010
Y a des jours comme ça !
poème dédié à la Rose de Rouen
Y a des matin comme ça
où le monde pourrait s'éteindre
comme une vulgaire cigarette
pis j'm'en crisse , j'm'en calisse
la vie est chienne
la vie la vie est à chier
comme la grisaille
des murs anciens de la ville endormie
lassitude séculaire
de l'écoeurement de faire semblant de vivre
...s'inventer des éternités aléatoires
illusoires
s'inventer des rêves inédits
jamais actualisés
morfondu dans le goudron
des émotions coté ombre
coté jardin néant
en début de mai nostalgique
un robineux fouille les poubelles
et les conteneurs
à la recherche
d'un vain espoir
de quelques bouteilles vides
pour enfin s'acheter
un demi-litre de rouge
un autre jour il sera heureux
il trouvera l'oubli
pour quelques heures mauves
Y a des matins comme ça
la vie est à chier
comme la purée de poix
qui enveloppe la ville
à chier
à chier
Claude Antar, mai 2010
samedi 24 avril 2010
Le poète à bulles
poème dédié
à Roselyne Parisot
à Roselyne Parisot
marchant sur
l'eau de mes rêves
je traverse le fleuve
hydrophobes
mes pieds légers
effleurent
la peau de
l'eau
insecte à plumes
ma poésie
est
hydrophobe
Claude Antar avril 2010
Bande destinée poétique
Y a des matins comme ça... Aussi ben faire
n'importe quoi... un essai de ''bande destinée''...
J'ferai mieux la prochaine fois ! hihihi...
lundi 19 avril 2010
PERSONNE (les vieux )
Un long poème couleur Slam:
Personne
je m'appelle personne
et personne ne m'appelle
je surveille le téléphone
le téléphone me surveille
des fois quand ça sonne
c'est un sondage
''êtes-vous la maîtresse de la maison''
cé pas d'vos criss d'affaires
des fois quand ça sonne
c'est mon ami
Jean Crouton le pharmacien
qui m'annonce un beau spécial
cette semaine
sur la crême anti-rides
sur l'antiflogestine
la préparation H
le viagra extra fort
tu passeras nous voir
dit cet ami
affable et généreux
mon nom est personne
je suis un pepsicoola-hic anonyme
quand un policier m'interpelle
me demande mon nom
je réponds personne
il visse son doigt sur sa tête
comme cela
en faisant des simagrés
et il me laisse tranquille
pepsicoola-hic anonyme
je ne fréquente pas les groupes haha
ni les restaurants AAA
ni les bars XXX
quand je vas à la soupe populaire
je renfonce ma tuque
sur mes oreilles
je regarde toujours mes pieds
je ne parle à personne
la bonne soeur ne veut pas
qu'on fasse trop de bruit
pour pas déranger l'bon dieu
j'habite la non-existence
juste à coté du non-être
j'ai un nom par défaut
non personnalisé non informatisé
pas de plaque d'immatriculation
mon permis de conduire est un faux
je suis un faux no-body
ma race est humaine
ma crasse énergumène
suis un pépé une tête chenue
un barbon un grison une vieillerie
un vieux croûton quoi
tiens le téléphone
--cé pour le journal de Montréal
--êtes-vous un scab ? si oui,
veuillez mangez de la marde
dans les rues je me faufile
entre les anonymats clandestins
j'arpente les rues sombres
déserte la nuit
énigme sur deux pattes
je crabe boutonné jusqu'au menton
évitant le conventionnel
sans attirer l'attention
je fais très attention
je suis personne
et personne ne m'appelle
une bouteille de bière vide
dans un sac en papier pour la frime
je compte les étoiles
la nuit
les moineaux sur les fils
le jour
j'ai apprivoisé une p'tite souris
je lui parle de temps en temps
elle me comprend
quand je lui donne du fromage
étendu sur un banc
un policier me crie
en petit nègre
héye toi le vieux
pas dormir sur banc publique
sinon toi dormir prison
compris le vieux ?
j'ai même pas répondu
me suis levé
avec un sourire en coin
enfin il m'avait donné
un nom
je ne suis plus anonyme
je ne suis plus personne
je suis le vieux
c'est bon enfin
d'être quelqu'un
désormais
je crie des noms
à ceux qui n'en n'ont pas
ça leur donne de la personnalité
vous devriez voir
le bonheur dans leurs yeux
ils sourient bêtes et heureux
enfin
mais moi dans l'fond
je sais
malgré les apparences
je sais
qu'ils ont personne
qu'ils sont personne
les vieux
Personne
je m'appelle personne
et personne ne m'appelle
je surveille le téléphone
le téléphone me surveille
des fois quand ça sonne
c'est un sondage
''êtes-vous la maîtresse de la maison''
cé pas d'vos criss d'affaires
des fois quand ça sonne
c'est mon ami
Jean Crouton le pharmacien
qui m'annonce un beau spécial
cette semaine
sur la crême anti-rides
sur l'antiflogestine
la préparation H
le viagra extra fort
tu passeras nous voir
dit cet ami
affable et généreux
mon nom est personne
je suis un pepsicoola-hic anonyme
quand un policier m'interpelle
me demande mon nom
je réponds personne
il visse son doigt sur sa tête
comme cela
en faisant des simagrés
et il me laisse tranquille
pepsicoola-hic anonyme
je ne fréquente pas les groupes haha
ni les restaurants AAA
ni les bars XXX
quand je vas à la soupe populaire
je renfonce ma tuque
sur mes oreilles
je regarde toujours mes pieds
je ne parle à personne
la bonne soeur ne veut pas
qu'on fasse trop de bruit
pour pas déranger l'bon dieu
j'habite la non-existence
juste à coté du non-être
j'ai un nom par défaut
non personnalisé non informatisé
pas de plaque d'immatriculation
mon permis de conduire est un faux
je suis un faux no-body
ma race est humaine
ma crasse énergumène
suis un pépé une tête chenue
un barbon un grison une vieillerie
un vieux croûton quoi
tiens le téléphone
--cé pour le journal de Montréal
--êtes-vous un scab ? si oui,
veuillez mangez de la marde
dans les rues je me faufile
entre les anonymats clandestins
j'arpente les rues sombres
déserte la nuit
énigme sur deux pattes
je crabe boutonné jusqu'au menton
évitant le conventionnel
sans attirer l'attention
je fais très attention
je suis personne
et personne ne m'appelle
une bouteille de bière vide
dans un sac en papier pour la frime
je compte les étoiles
la nuit
les moineaux sur les fils
le jour
j'ai apprivoisé une p'tite souris
je lui parle de temps en temps
elle me comprend
quand je lui donne du fromage
étendu sur un banc
un policier me crie
en petit nègre
héye toi le vieux
pas dormir sur banc publique
sinon toi dormir prison
compris le vieux ?
j'ai même pas répondu
me suis levé
avec un sourire en coin
enfin il m'avait donné
un nom
je ne suis plus anonyme
je ne suis plus personne
je suis le vieux
c'est bon enfin
d'être quelqu'un
désormais
je crie des noms
à ceux qui n'en n'ont pas
ça leur donne de la personnalité
vous devriez voir
le bonheur dans leurs yeux
ils sourient bêtes et heureux
enfin
mais moi dans l'fond
je sais
malgré les apparences
je sais
qu'ils ont personne
qu'ils sont personne
les vieux
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mercredi 14 avril 2010
Aux limites du regard
Hier
je faisais les cents pas
tournais en rond
autour du château
autour de la tourelle
tournante
hier
je tournais mes pas perdus
parmi la horde des touristes
acharnés perdus
ou perchés
sur la terrasse en chaines
hier
ai grimpé la citadelle
retourné le cap Diamant
à l'envers à l'endroit
dans ma tête
Hier
ou est-ce demain
mes pas tournent
quelquepart ailleurs
juste ici
droit devant
par dessus les nuages
Hier
ou demain ?
touriste perdus
en cet imaginaire pays
à inventer
ma poussière
dessine
des nuages de mémoire
pour y habiter
un frisson de temps
aux limites du regard
Hier
ou avant-hier
mes pas tournés
mes pas graffitis
gravent sur un mur de sable
''La vie vaut moins
qu'un pet de lapin ! ''
hier
ou le jour d'avant
ou le jour tournant
au suivant !
Claude Antar avril 2010
Note: Expérimentation poétique, vidéo noir-blanc,
photos,montage,textes, voix : Claude Antar
vendredi 2 avril 2010
Crépuscule
Pour entendre la musique, veuillez cliquer
sur la demie-flèche, ci-dessus.
au crépuscule
le jour au loin recule
les outardes lâchent
leurs derniers cris
la marée assoupie
le fleuve s'est endormi
au crépuscule
mes souvenirs au loin reculent
mes rêves laissent tomber
leurs derniers haillons
mes pensées s'apaisent
le fleuve de mon sang
s'est endormi
Claude Antar , mai 2009
dimanche 28 mars 2010
Notre-Dame-des-Victoires
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